Idées en vrac

Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? C'est ton opinion, mec.

Jeff Lebowski

De la musique partout

Un billet pour décrire la manière dont je stocke et écoute de la musique. Ou comment avoir ma collection avec moi sur mes appareils.

Collection

J’ai encore une bonne collection provenant de divers sources : de disques vinyles ou CD que j’ai commencé à numériser vers 1999. C’est l’époque où j’avais un Rio PMP300. Il y avait tellement peu d’espace de stockage (32 Mo) que j’utilisais des débits aussi faible que 64 kpbs. À l’époque la qualité était plutôt catastrophique. Mais avec les avancées du projet open-source LAME la qualité d’encodage à fait de nets progrès. Après, j’ai eu tendance à utiliser la qualité standard à débit binaire variable.

Et ensuite est aparu le Ogg Vorbis que j’ai beaucoup utilisé. La qualité était très bonne mais le support matériel rare sur les appareils portables.

Actuellement j’ai tendance à utiliser le format FLAC pour conserver une qualité au top. Mais quand il s’agit de gagner un peu d’espace de stockage, je bascule sur du LAME à débit varible (VBR) ou à débit constant à 320kbps.

En tout cas, une chose est sûre, mon père c’était planté quand en 1999 il m’a dit : « le format MP3 va disparaitre dans quelques années ». Il est toujours là dans les années 2020 et la qualité me convient toujours.

Partager et garder tout ça propre

Tous les fichiers de musiques sont stockés dans une arborescence de fichiers disponibles sur mon instance Nextcloud. Comme ça, c’est facile à partager et accéder à distance. Il est possible de synchroniser quelques albums sur les appareils mobiles pour une écoute ultérieure.

Afin de garder ça bien nommé et bien étiquetté, j’utilise beets. Sur le serveur Nextcloud, j’utilise cet utilitaires en ligne de commande avec un utilisateur qui a l’accès en lecture et écriture directement aux fichiers de Nextcloud. En cas de modifications, il faut bien penser à manuellement mettre à jour la vue de Nexcloud avec : occ groupfolders:scan -- <group ID>.

Commençons maintenant avec un cas d’utilisation.

Espace de vie

Dans le salon, il y a une paire de moniteurs de studio pour écouter la musique. Les enceintes sont reliées à une carte son USB elle même connectée à un Raspberry Pi 4 (2 Go) qui est également le serveur Nextcloud (et d’autres choses, il est même probable qu’il serve cette page).

Ça fait très longtemps que j’utilise MPD, il était donc logique qu’il serve à jouer la collection de musique. C’est un vieux projet stable qui utilise très peu de ressources, qui a une API accessible par le réseau ou un socket local. Un autre point fort : il y a de nombreux projets clients. Ça va des utilitaire en ligne de commande, clients lourds graphiques aux frontaux web.

Utilisant encore Android (j’aimerai éviter et passer à un truc comme le Pinephone) l’application choisie est : MALP.

https://gitlab.com/gateship-one/malp

Sur le réseau local en Wi-Fi, ça fait office de télécommande très rapide et réactive. Ça répond au doigt et à l’œil.

Si je suis dans la pièce avec un ordinateur portable, j’ai tendance à utiliser ncmpcpp par le réseau pour contrôler MPD. C’est simple et léger. Et après un apprentissage (ou une reconfiguration) des raccourcis, ça devient intuitif. J’ai utilisé Sonata avant, mais recherchant à utiliser le clavier le plus possible, j’ai abandonné.

À distance et streaming

Quand je passe hors couverture Wi-Fi ou que j’ai oublié de synchroniser ma musique avant de partir, Nextcloud me dépanne. En particulier, l’app Music. Sur un poste de travail, avec un navigateur, il est possible de consulter et lire n’importe quoi depuis la bibliothèque. Un peu moins connu, c’est le support des API compatibles avec Ampache et Subsonic.

Et c’est là que sur Android, je peux me servir de l’application subtracks et sa compatibilité Subsonic. C’est simple et je trouve ça très beau.

Ce qu’il manque encore

Tous mes besoins d’écoute de musique sont couverts pas ces différents outils. Tous… Vraiment ? Non, il reste le cas des podcasts et de la centralisation des épisodes lus et positions de lecture. J’ai testé pas mal de solutions sans trouver chaussure à mon pied.

Pour l’instant, je reste sur l’abonnement au travers de mon agrégateur RSS pour pouvoir tracer les épisodes lus. Mais ça me laisse faire pas mal de manipulations à la main pour télécharger, synchroniser, changer d’application, etc…

Si vous avez des idées, envoyez-moi un e-mail ou contactez moi sur Mastodon.